Nis est l’une des plus anciennes villes des Balkans, et avec plus de 250 000 habitants, c’est la troisième plus grande ville en Serbie et le centre du District de Nisava. Elle est située au sud de la Serbie, au carrefour des importantes routes balkaniques et européennes qui relient l’Europe au Proche-Orient.
À partir de Nis, la route nationale, qui vient du nord en traversant la vallée de la Morava, continue vers deux directions – une qui mène au sud par les vallées de la Juzna Morava et Vardar (vers Thessalonique et Athènes) et l’autre qui mène à l’Est, par les vallées de la Nisava et Marica vers Sofia, Istanbul et le Proche-Orient. Cette dernière route était connue à l’époque romaine et byzantine comme Via militaris, et au Moyen Âge comme la Route de Constantinople.
Les alentours de Nis étaient peuplé durant le Néolithique, l’Âge du bronze ancien, dont témoignent les trouvailles dans les localités préhistoriques de Bubanj et Humska Cuka. Sur le territoire de Nis, dans la période avant l’Empire romain habitaient les Dardanes, Celtes et Illyriens. Le nom de Naissus (la Ville des fées) est un nom celte. À l’époque romaine, Nis était une importante fortification militaire où est né l’un des plus grands empereurs de l’Empire romain, Flavius Valerius Constantinus, mieux connu comme l’empereur Constantin le Grand. Durant son règne, Nis a été un centre économique, militaire et administratif important. Les tombeaux et la basilique du début du christianisme (IIe-IVe siècle) et la reconnaissance du christianisme par Constantin en tant que religion officielle de l’Empire romain (en 313) témoignent de la longue tradition chrétienne de Nis. Durant la période entre le VIe et le Xe siècle, Nis fut envahie et temporairement occupée par les Huns, Avares, Slaves, Bulgares et Hongrois.
Le grand duc (zupan) serbe Stefan Nemanja conquiert Nis en 1183 ; en 1189, l’époque de la deuxième croisade, il rencontre l’empereur allemand Frédéric Ier Barberousse et conclut avec lui une alliance contre Byzance. Les invasions de Byzance, des Bulgares et Hongrois s’ensuivent, jusqu’en 1386, lorsque Nis fut conquise par les Ottomans. Le commandant Stevan Sindjelic avec ses 3000 soldats engagés dans une bataille contre 10 000 Turcs à Cegar représente, par sa mort héroïque, un exemple d’héroïsme dont la mémoire vit toujours dans la Tour des crânes. Après la libération des Ottomans en 1878, Nis commence son développement moderne. En 1914, Nis devient le siège du gouvernement et de l’Assemblée nationale serbes. Après la Première Guerre mondiale, Nis devient le centre de la « banovina » (unité administrative) de la Morava.
Les monuments culturels et historiques les plus importants à Nis sont : Mediana – vaste domaine de la période romaine (IVe siècle) ; la Forteresse de Nis – la forteresse turque la mieux préservée des Balkans centraux, construite en 1723 et dont les fondations cachent les vestiges de la ville romaine Naissus ; la Tour des crânes ; Cegar avec son monument érigé à l’endroit même de la bataille de Stevan Sindjelic contre les Ottomans ; le Monument aux libérateurs de Nis – érigé en 1937 en mémoire de la bataille pour la libération de Nis ; le Camp « Croix rouge » - camp de concentration nazi ; le Parc mémorial Bubanj – lieu d’une des plus grandes hécatombes en Serbie pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les lieux d’excursion dans les alentours de Nis sont : la gorge de Sicevac – un phénomène naturel protégé, long de 16 km, avec une flore et faune reliques ; la gorge de Jelasnica – une réserve naturelle très particulière, longue de 2 km avec cascades et une flore et faune reliques ; Bojanine vode ; Kamenicki vis, site de sortie avec des terrains de sports d’hiver et la grotte de Cerjanska, longue de 4 km, avec de vastes salles ornées de merveilleux stalactites et stalagmites.
Commentaires
CHAR-MA HOLIDAYS AGRINIO GREECE
CAN YOU HELP US? WE WANT THE TELEPHONE OF HOTEL ABASADOR IN NIS. THANKS BABIS KRALLIS
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